Grimpeurs : des prises colorées à la course d’arête
L’escalade en salle et l’escalade sur rocher peuvent presque être considérées comme des disciplines différentes, tant les repères changent quand on passe de l’indoor à l’outdoor.
Les uns adorent être libres de mettre la main et le pied où bon leur semble, sans chercher à atteindre cette prise rouge bien voyante (mais bien fuyante) qui les nargue 30 centimètres plus loin.
Les autres ne seraient pas contre une petite indication, et hésitent pendant de longues minutes à poser la carre de leur chausson sur cette réglette « qui a l’air pas mal… mais il y a peut-être mieux, non ? ».
Aventuriers dans l’âme et éternels indécis se rejoignent sur un point : quel plaisir pour les oreilles, ce doux tintement des dégaines sur la paroi ! Un petit effet ASMR dont on ne se lasse pas, du pied de la voie jusqu’au relai.
Notre conseil : faites appel à un guide de haute montagne, et lancez-vous à l’assaut d’une grande voie en 8 ou 10 longueurs, ou même d’une belle arête vertigineuse ! Celle du Franchet, par exemple, offre une vue imprenable sur le splendide Lac du Chevril. Tout en restant accessible aux grimpeurs non experts n’ayant pas peur du vide…